Orchestre Colonne

avec des œuvres de Ludwig van Beethoven

03.05

Vendredi

20.00 h

Scène flottante jardin franco-allemand

Tickets: 30/20 €

Marc Korovic | Chef d’orchestre
Esther Birringer | Piano
Vokalensemble’83 Sarrebruck

Ludwig van Beethoven : Cantate « Mer calme et heureux voyage » op. 115 | Fantaisie pour piano, solistes, chœur et orchestre en do mineur op. 80 | Symphonie n°3 en mi bémol majeur op. 55 « Eroica ».

Fondé en 1873 par le violoniste et chef d'orchestre Édouard Colonne, l'Orchestre symphonique de France compte parmi les orchestres les plus anciens et les plus connus de France et occupe une place centrale dans la vie musicale française et parisienne. Organisé sous forme d'association et de Société de Coopération de Production (SCOP), il est composé de près de 100 musiciens et musiciennes, issus d'orchestres ou d'ensembles prestigieux, professeurs ou solistes primés.
Depuis sa création au Théâtre du Châtelet, l'orchestre se consacre principalement à l'interprétation d'œuvres de compositeurs français, notamment Saint-Saëns, Massenet, Charpentier, Fauré, Debussy, Ravel, Enescu, Dukas et Chabrier. Des compositeurs renommés comme Gustav Mahler, Peter Tchaïkovski, Claude Debussy, Edvard Grieg et Maurice Ravel ont dirigé leurs propres œuvres avec cet orchestre qui a présenté 22 créations au cours de la seule saison 1923/1924. Sous les directions musicales ultérieures de Gabriel Pierné, Pierre Devaux, Antonello Allemandi et plus récemment Laurent Petitgirard, l'orchestre a également promu la musique contemporaine.
L'orchestre Colonne fête cette année son 150ème anniversaire et célèbrera cet événement lors d’un concert sur la scène flottante du jardin franco-allemand de Sarrebruck dans le cadre des Musikfestspiele Saar.
Un concert dont Beethoven sera à l’honneur. Outre la troisième symphonie, l'Eroica, l’orchestre Colonne interprètera la Fantaisie chorale, une œuvre monumentale pour orchestre, chœur et piano rarement jouée. La cantate « Meeresstille und Glückliche Fahrt » (Mer calme et heureux voyage) a été composée en référence au poème du même nom de Goethe. En 1787, alors que ce dernier retournait en Italie après un séjour en Sicile, un profond calme régnait et le bateau menaçait de se fracasser contre les rochers de Faraglioni. Silence absolu, « affres d’un silence de mort ! » écrivait Goethe. Beethoven adressa plusieurs lettres à Goethe afin de s’assurer que sa mise en musique des deux poèmes était bien fidèle à l’esprit du poète. Des lettres qui restèrent sans réponse.

Deutsche Radio Philharmonie © Jean M. Laffitau

Our Music © Jean Laffitau