Michael Riessler | Clarinette basse
Lorenzo Riessler | Percussions
Pierre Charial | Orgue de Barbarie

Nous faire swinguer sur de l’orgue de Barbarie : voilà le tour de force de Pierre Charial ! On est tout simplement stupéfait par ce que ce virtuose joue sur un instrument qui semble à première vue tout droit sorti d’une fête foraine. Pierre Charial est un touche-à-tout en matière d'arrangements musicaux, capable de réinterpréter Mozart ou Haydn ou de jouer la musique contemporaine de György Ligeti ou Pierre Boulez sur son orgue si particulier. Il fabrique lui-même toutes les cartes perforées dans son atelier parisien et fournit des joueurs d'orgue de Barbarie dans le monde entier.

Charial joue depuis de nombreuses années avec Michael Riessler, l'un des compositeurs et musiciens allemands les plus polyvalents, à la frontière entre l'improvisation et le classique contemporain, le langage et le son, la musique et la danse. Le journal Münchner Abendzeitung l'a décrit comme l'un des musiciens de jazz les plus passionnants qui soient. Riessler a fait parvenir la clarinette basse à l'Olympe du jazz. Depuis 2020, le duo s’est agrandi et a accueilli le percussionniste Lorenzo Riessler, qui a obtenu en 2019 son master au «London College of Music» et qui joue avec les grands noms du jazz dans le monde entier.

Le nouveau programme des trois musiciens repose sur un thème musical central qui traduit l'idée de la simultanéité du numérique et de l'analogique, du complexe et du minimalisme, de la création et de la destruction, de la répétition et de la surprise, de l'utopie et de la dystopie dans un récit du « il pourrait en être autrement», c'est-à-dire empli de mystère. Lorenzo Riessler déclenche au moyen de pads les rythmes samplés d'un groupe fantôme – composé d'un piano, d'un violoncelle et de sonorités diverses. Ceux-ci deviennent, par superposition, une base rythmique sur laquelle l'orgue et la clarinette se répondent dans un feu d'artifice d'improvisation. Une expérience inoubliable pour les oreilles et les yeux.